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Proposition de thèse au LMDC (Toulouse)

Impact sur la QAI (Qualité de l’Air Intérieur) de matériaux biosourcés

 

Certains matériaux biosourcés assurent d’excellentes performances d’isolation, tout en permettant de diminuer l’empreinte carbone du bâtiment. Les études antérieures menées au LMDC ont montré la performance d’isolation des matériaux à base de moelle de tournesol, de chènevotte, de paille, etc., renouvelables et disponibles localement. L’amélioration de la qualité de l’environnement intérieur, en termes de confort hygrothermique, due à l’utilisation de ces matériaux est largement mise en avant dans la littérature. Leur influence sur la qualité de l’air intérieur (QAI) l’est beaucoup moins. Le principal inconvénient de ce type de matériaux est leur sensibilité accrue à l’eau. La présence d’un excès d’humidité entraîne, certes, la diminution de leur propriété d’isolation affectant le confort des occupants (comme c’est le cas pour les isolants conventionnels), mais surtout fournit des conditions favorables à la prolifération de micro-organismes en surface et/ou au coeur affectant la santé des occupants. Ces micro-organismes émettent des composés organiques volatils d’origine microbienne (mCOV) mais aussi des particules biologiques qui sont véhiculées dans l’air et impliquées dans des maladies respiratoires et même infectieuses.
Cette thèse se propose de qualifier l’influence sur la QAI d’isolants biosourcés à l’échelle du matériau et de la paroi, et plus particulièrement leurs émissions de COV et de mCOV. Les isolants étudiés seront un composite terre - chanvre, un composite terre - tournesol (tiges ou écorces) et la moelle de tournesol sous forme de panneaux, trois matériaux disponibles sur le site de Tarbes ayant un fort potentiel de développement. Les objectifs principaux visés sont : (1) identifier l’influence de l’humidité sur les émissions de COV, (2) caractériser la cinétique du développement microbien par la mesure de mCOV, (3) corréler la contamination fongique du matériau (indice de prolifération) avec les émissions de mCOV, (4) évaluer l’impact sur la QAI à l’échelle de la paroi.

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