Compte-tenu de l'importance croissante accordée aux méthodes de construction durable, il est essentiel de pouvoir garantir leur performance sur un large spectre de conditions d’utilisation. Dans le cas de parois fabriquées avec des matériaux isolants biosourcés et géosourcés, qui sont par nature hygroscopiques, la prise en compte des transferts d’humidité s’avère nécessaire dans l’évaluation de la performance thermique des bâtiments. Dans une première partie de la thèse, l'impact du transfert d'humidité sur des mesures de conductivité thermique réalisées à l'aide d'un appareil de type HFM est étudié pour différents isolants thermiques. Les résultats soulignent l’importance des transferts de chaleur latente associés aux transferts d’humidité sur la mesure et permettent de définir les conditions nécessaires pour évaluer avec précision la conductivité thermique en fonction de la teneur en eau. Dans une seconde partie de la thèse, la performance hygrothermique de six murs à ossature bois est appréhendée pour différentes conditions dans une chambre bi-climatique. Les analyses permettent de mieux comprendre le rôle de l'humidité et de son transfert sur les valeurs de la conductance thermique de la paroi, mais également de définir des protocoles de mesure adaptés lorsque les transferts d’humidité sont significatifs. In fine, les résultats de cette thèse soulignent la complexité de l'évaluation précise de l'efficacité thermique dans la pratique et la nécessité d'intégrer la dynamique de l'humidité dans l'évaluation thermique et énergétique des solutions constructives, afin de garantir leur performance.
Mots clefs : Performance hygrothermique, matériaux biosourcés et géosourcés, conductivité thermique, conductance thermique, transfert d'humidité, construction durable.
La soutenance aura lieu à la Faculté des Sciences et Sciences de l’Ingénieur, Amphithéâtre Sciences 1, à Lorient, Mercredi 27 novembre 2024 à 9 heures.
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